Halite

Catégorie III : Halogénures

Classe de Strunz : III - Halogénures

Composition chimique : NaCl
Système cristallin : Cubique
Densité : 2,1 - 2,6
Dureté : 2 - 2,5


La halite, couramment appelée "sel gemme" dans le langage minier, est une espèce minérale solide composée de chlorure de sodium. Elle est tendre, très légère, fragile, de ténacité cassante, a une saveur saline, puisqu'elle contient du sel en très grande majorité, et contient aussi des traces d'iode, brome, fluor, fer, oxygène et silicium. La halite est contenue dans des roches de type évaporites.

Pure, la halite est incolore si les cristaux sont bien formés, ou blanche. La présence d'impuretés peut lui donner une couleur grise, Jaunâtre à rougeâtre, brunâtre, noire ou encore bleue ou violette.

La halite est soluble dans l'eau. Ce critère de solubilité, associé au goût salé, à une forme cubique ou au clivage caractéristique des cristaux, permet une identification rapide.

C'est le minéralogiste, géologue et paléontologue allemand Ernst Friedrich Glocker qui fait la première description minéralogique de la halite en 1847. Le géologue, minéralogiste et zoologiste américain James Dwight Dana lui donnera son nom définitif.

La halite se présente comme deux empilements cubiques compacts interpénétrés.

D'un point de genèse primaire, la halite peut provenir de l'eau de mer à l'origine des gisements de sel marin, fossiles ou récents, mais aussi de roches ou d'émanations volcaniques ou plutoniques, y compris les eaux thermales, expliquant les eaux salines ou saumâtres des zones endoréiques.
Elle est associée à des couches calcaires, de dolomies, d'argiles, mais le plus souvent à d'autres évaporites, à commencer par le gypse et l'anhydrite. Les lits peuvent avoir une puissance d'environ un mètre à plus de 300 mètres. Les masses salines de faible densité, en particulier les dômes de sel dépassant parfois 10 km de diamètre et 2 km d'épaisseur, que ses amas contribuent à former, tendent à s'élever et à soulever les couches de terrains supérieures en enveloppes arrondies complexes.


Source : Wikipédia